Alicia Moffet, connue pour sa franchise et son authenticité sur les réseaux sociaux, a livré un témoignage qui résonne auprès de nombreuses femmes.
Dans une série de stories diffusées à ses abonnés, elle a dénoncé le malaise et le sentiment d’insécurité qu’elle a ressenti en marchant seule dans les rues de Montréal.
Lors d’une promenade, accompagnée de son chien, Alicia s’est retrouvée face à un groupe de gars de construction. Pressentant une situation inconfortable, elle a pris l’initiative d’appeler Fred en Facetime pour obtenir un appui moral tout en s’approchant du groupe.
Son instinct ne l’a pas trompée : alors qu’elle passait devant eux, les remarques n’ont pas tardé. “Le beau chien, la belle femme.” Pour Alicia, ce genre d’intervention n’est pas seulement déplacé, il est d’une prévisibilité désolante et souligne un problème de fond dans l’espace public.
Ce qui l’a particulièrement choquée, c’est la banalité du phénomène, malgré ses signes ostensibles d’engagement, comme sa bague de fiançailles bien visible. “Ça ne peut pas être plus clair”, souligne-t-elle dans son message.
Son témoignage va bien au-delà de l’anecdote : il traduit la lassitude et l’irritation de tant de femmes, contraintes de composer avec des comportements intrusifs et non sollicités lors de simples déplacements quotidiens.