Luc Poirier possède l’une des collections de Ferrari les plus impressionnantes au monde : pas moins de 40 voitures du constructeur italien, pour une valeur totale évaluée à 80 millions de dollars.
Il a récemment révélé les détails financiers stupéfiants de cette passion qui confine à l’obsession.
Derrière cette collection de rêve se cache une réalité financière vertigineuse. Poirier finance une partie importante de ses acquisitions par l’emprunt, accumulant une dette de 30 millions de dollars uniquement sur ses véhicules. Cette stratégie d’endettement lui permet d’acquérir des modèles exceptionnels, mais génère des coûts financiers colossaux.
Les frais d’intérêts représentent le poste de dépense le plus lourd de cette passion automobile. Alors qu’il payait initialement environ 150 000 dollars mensuels d’intérêts, cette somme a doublé pour atteindre désormais 300 000 dollars par mois. Cette escalade représente un engagement financier de 3,6 millions de dollars annuellement, uniquement en intérêts sur sa dette automobile.
Cette charge financière monumentale ne comprend même pas les autres coûts opérationnels substantiels : salaires des employés qui s’occupent de la collection, location des entrepôts pour le stockage, assurances spécialisées pour ces véhicules de collection, et frais de bureau. Comme le souligne un interlocuteur avec une pointe d’ironie, ces 3,6 millions d’intérêts annuels représentent déjà plus que ce que la plupart des gens gagnent dans toute une vie.
Face à cette pression financière constante, Poirier doit maintenir un rythme effréné de génération de revenus. « Les mois viennent vite, donc il faut que je crée de l’argent, il faut que je crée du profit », explique-t-il avec pragmatisme.
Jusqu’à présent, il affirme avoir toujours réussi à honorer ses engagements, témoignant d’une capacité remarquable à transformer sa passion en entreprise rentable.
@cravecanadafr Avoir une si grosse collection de Ferrari, ça coûte quoi ? Qu'est-ce que vous avez pensé de la série jusqu'à présent ?