Alexane Drolet, ancienne journaliste de Radio-Canada, s’est récemment exprimée sur sa décision de quitter le média public pour lancer sa propre chaîne YouTube.
Face aux critiques de certains journalistes concernant son nouveau modèle d’affaires, elle répond avec une transparence assumée.
La journaliste reconnaît que son approche diffère fondamentalement de celle des grandes entreprises de presse traditionnelles. Contrairement aux médias établis comme Radio-Canada, TVA, La Presse ou Le Devoir, où les journalistes ne s’occupent pas directement des commandites grâce à des départements de ventes séparés, elle endosse désormais ce double rôle. « Mon département des ventes, c’est moi », explique-t-elle, faisant référence à ses négociations directes avec des entreprises comme Pizzéria 900.
Cette nouvelle réalité l’amène à établir ses propres règles éthiques. Drolet souligne qu’elle choisira soigneusement ses partenaires, excluant notamment les grandes compagnies pétrolières de ses collaborations potentielles. Elle développe ainsi son propre code de conduite, reconnaissant les limites que cette approche peut imposer à son travail journalistique.
Malgré les critiques qu’elle considère comme légitimes, Alexane Drolet fait le pari que le public général sera moins préoccupé par ces questions que ses confrères journalistes. Elle assume pleinement cette transition vers un modèle indépendant, où elle cumule les rôles de créatrice de contenu, de négociatrice commerciale et de journaliste, tout en maintenant sa propre vision de l’intégrité professionnelle.
@985fm @alexedrole répond aux critiques sur son virage indépendant après Radio-Canada. Elle assume : oui, elle cherche du financement elle-même, mais avec ses propres règles. Est-ce qu’un journaliste peut rester crédible en créant du contenu commandité ? Toi, t’en penses quoi ? #AlexaneDrolet #JournalismeIndépendant #Alexplique @fanny.samson28 ♬ original sound – 98.5 FM