Depuis hier, la fameuse grève organisée par les jeunes au Québec fait énormément jaser. Benoit Dutrizac s’indigne face à la grève organisée par des élèves du secondaire qui protestent contre l’interdiction des téléphones cellulaires dans les écoles québécoises.
Il trouve cette démarche absurde, soulignant qu’il existe des causes bien plus importantes pour lesquelles manifester : la qualité de l’éducation, l’état des établissements, les activités parascolaires ou la lutte contre l’intimidation.
Dutrizac critique sévèrement la dépendance des jeunes et des parents aux appareils électroniques. Il relate avec consternation l’anecdote de parents qui s’inquiètent de la disponibilité du Wi-Fi dans l’autobus lors des sorties scolaires, prétextant que leurs enfants pourraient souffrir d’anxiété sans connexion. Pour lui, cette attitude est symptomatique d’un problème plus large dans la société.
Sa colère se dirige contre un influenceur de 24 ans qui soutient cette grève. Dutrizac le qualifie d' »insignifiant » dont l’activité principale consiste à se photographier en train de manger et boire, tout en faisant la promotion de marques comme Starbucks.
Dutrizac lance un défi aux auditeurs : sortir avec leurs enfants le week-end sans téléphone. Il affirme que malgré l’inconfort initial, cette déconnexion est libératrice. Pour lui, le téléphone est comparable à une « laisse » dont les jeunes devraient s’affranchir.
Il dénonce aussi l’incohérence dans le traitement des absences scolaires, notant que les jeunes sont autorisés à manquer l’école pour des tournois sportifs ou des marches pour le climat, mais qu’on refuse d’écouter leur revendication concernant les téléphones. Néanmoins, il maintient que cette cause spécifique n’est pas « grandiose » et encourage les jeunes à s’organiser plutôt pour des questions sociales ou politiques plus substantielles.
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