Une jeune mère québécoise répond à un homme qui a minimisé son expérience de post-partum et critiqué sa génération. Avec passion et conviction, elle défend l’expérience unique des femmes dans la maternité.
Elle souligne d’abord l’impossibilité pour un homme de comprendre pleinement ce que signifie porter et donner la vie. Chaque grossesse et accouchement sont différents – certains plus faciles, d’autres extrêmement difficiles. Les impacts physiques et émotionnels varient énormément d’une femme à l’autre.
Tout en reconnaissant que les pères peuvent aussi trouver cette période difficile, elle insiste sur la charge mentale disproportionnée qui incombe aux mères: penser aux biberons, aux couches, aux vêtements de bébé, à l’allaitement – des responsabilités qui reviennent généralement aux femmes.
Elle explique avoir repris le travail trois jours après son accouchement, non pas pour se conformer à une norme, mais par choix personnel, car elle travaille à domicile et peut alterner les soins du bébé avec son partenaire. Elle est fière de ce choix tout en reconnaissant que ce n’est pas la voie que toutes les mères devraient suivre.
La jeune femme partage son parcours personnel – mère à 16 ans, vivant seule depuis l’âge de 15 ans, sans soutien parental – pour contextualiser sa fierté d’avoir surmonté ces défis. Elle souligne qu’exprimer les difficultés n’équivaut pas à se plaindre ou à chercher la pitié, mais reflète simplement le besoin des femmes de verbaliser leur expérience.
Finalement, elle conteste l’idée que sa génération soit « caca » comme l’affirme son critique. Au contraire, elle estime que les femmes d’aujourd’hui aspirent à l’indépendance et à partager équitablement les responsabilités financières, tout en assumant souvent une charge mentale supplémentaire. Malgré les difficultés, elle conclut en affirmant sa fierté d’être mère de trois enfants et sa capacité à trouver du bonheur même dans les moments difficiles.
@sasstiktok1 Réponse à @Le king ♬ son original – Twinsmom