Voici @jourdskir sur TikTok. Cette femme de 29 ans partage un cri du coeur sur sa situation financière. Malgré sa détermination et ses trois emplois, elle se trouve dans une spirale d’endettement par carte de crédit.
Sa voix tremble de frustration lorsqu’elle évoque la possibilité d’abandonner son emploi stable pour retourner au service en restauration, où les pourboires lui permettaient autrefois de mieux vivre.
Sa détresse est palpable lorsqu’elle évoque ses tentatives infructueuses de joindre sa mère et ses amis pour ventiler ses émotions. Elle rejette l’idée de trouver un partenaire uniquement pour partager les dépenses, préférant maintenir son indépendance malgré les sacrifices que cela implique. Ces sacrifices incluent le refus d’assister aux mariages de ses amis et aux enterrements de vie de jeune fille.
Ce qui la frustre particulièrement, c’est le contraste avec sa situation financière passée. Elle avait autrefois un excellent crédit et remboursait systématiquement ses cartes de crédit. Aujourd’hui, malgré ses efforts et ses multiples emplois, elle se sent prisonnière d’une spirale financière descendante, remettant même en question sa capacité à gérer son argent. Son témoignage se termine sur une note légèrement plus positive, le simple fait de partager son histoire lui ayant apporté un certain soulagement.
Cette réalité individuelle reflète une crise plus large qui secoue le Québec. L’inflation a profondément bouleversé le quotidien des Québécois, particulièrement dans les centres urbains. Les loyers connaissent des hausses vertigineuses, forçant de nombreux locataires à consacrer plus de la moitié de leurs revenus au logement. Le coût des produits alimentaires continue son ascension, tandis que les factures d’énergie s’alourdissent inexorablement.
Les jeunes professionnels québécois, comme cette femme, se retrouvent particulièrement vulnérables face à cette tempête économique. Leurs salaires stagnent pendant que le coût de la vie s’envole, créant un déséquilibre croissant. L’endettement par carte de crédit devient pour beaucoup une bouée de sauvetage précaire, particulièrement chez les 25-34 ans.
Cette précarité financière ne se limite pas aux aspects matériels : elle érode le tissu social en forçant les jeunes à renoncer aux activités sociales et retarde leurs projets de vie. Certains choisissent l’exode vers les régions moins chères, tandis que d’autres, comme notre témoin, accumulent les emplois dans une course effrénée pour maintenir leur niveau de vie.
@jourdskir I just want to know if any other single millenials are in the same boat as me or if im the huge problem.