Dans un petit dépanneur de Boucherville, une vieille dame nommée Lisette illumine les journées des employés depuis des années.
Toujours souriante et pleine de vie, elle vient régulièrement
acheter ses billets de loterie, profitant de ces moments pour jaser
de tout et de rien pendant de longues minutes. Vive seule sans
famille proche, elle tisse des liens précieux avec le quartier,
devenant une figure bien connue et appréciée de tous.
Le 27 décembre dernier, Lisette vérifie ses billets comme à son
habitude et découvre qu’elle a remporté 2000 $ sur un billet vendu
par l’employée. Plutôt que de garder sa joie pour elle, la dame
gentille tend une lettre de remerciement accompagnée de 50 $, un
cadeau touchant que l’employée hésite d’abord à accepter. « Je
vous ai écrit cette petite lettre pour vous remercier et je vous ai
donné 50$ », lui dit-elle, les yeux brillants de bonheur.
L’employée, touchée aux larmes, raconte : « Je travaille au dépanneur à côté de chez nous depuis quelques années […] Ma belle Lisette, merci et je vous souhaite une magnifique année. Vous êtes la raison pourquoi j’adore travailler avec les gens. » Ces 50 $ représentent un soutien immense dans sa précarité financière actuelle, soulignant la générosité rare au Québec où les pourboires pour employés de dépanneurs ne sont pas courants. Ce geste spontané rappelle que la loterie, en plus des gains, crée des histoires humaines émouvantes.
Cette anecdote virale illustre parfaitement pourquoi les
dépanneurs restent des cœurs battants des quartiers québécois. En
2025, alors que Loto-Québec distribue des milliards en lots, des
gestes comme celui de Lisette redonnent foi en la solidarité. Une
belle leçon pour la nouvelle année : la vraie richesse, c’est le
partage.
