Sur TikTok, une jeune enseignante de première année, âgée de 23 ans, a récemment partagé une réalité qui frappe de nombreux enseignants au Québec.
Malgré son emploi à temps plein, elle doit travailler au Starbucks les fins de semaine pour joindre les deux bouts. Dans sa vidéo, elle confie qu’elle “vit une double vie”, alternant entre sa classe pleine d’élèves et les longues journées de travail dans un café pendant son temps libre.
Ce témoignage n’a surpris personne sur les réseaux sociaux, où plusieurs internautes ont relaté des expériences similaires. Certains ont notamment mentionné avoir eux-mêmes cumulé des emplois parallèles, comme être professeur la semaine tout en servant en restauration le week-end ou travailler dans le commerce de détail durant les pauses scolaires. Cette réalité souligne les difficultés financières rencontrées par beaucoup d’enseignants malgré l’importance cruciale de leurs fonctions.
Plusieurs personnes ont également critiqué ouvertement les salaires jugés insuffisants dans le milieu de l’enseignement. Un internaute a souligné : « J’aimerais vraiment que vous gagniez plus pour pouvoir vous reposer le week-end », tandis qu’une autre a révélé avoir quitté sa carrière d’enseignante pour un poste moins noble mais mieux rémunéré, comme réceptionniste, accusant un écart pouvant atteindre 10 000 $ par année.
La situation met en lumière un paradoxe frappant : les enseignants, pilier fondamental de la société, doivent souvent multiplier les emplois pour assurer leur stabilité financière, au détriment de leur repos et de leur épanouissement personnel. Ce témoignage raconte plus qu’une simple anecdote, il alerte sur un malaise plus profond au sein du système éducatif québécois.
Il soulève ainsi un appel à une meilleure reconnaissance salariale et sociale des enseignants, indispensables à la formation des futures générations et à l’avenir du Québec.
@yuseli_xoxo Living double lifes ☕️#teachersoftiktok #teacherinher20s #1stgradeteacher #starbucksbarista #doublelife ♬ Original Sound – Unknown